Enjeux environnementaux

Protégez notre lac !

Voici ce que vous pouvez faire pour aider à prévenir la propagation du myriophylle à épis…

 

Enjeux environnementaux:

SOMMAIRE: 1: ESPÈCES ENVAHISSANTES AQUATIQUES 2: MOULE ZÉBRÉ & CARPE ASIATIQUE 3:RÉCUPÉRATION 4: MÉDUSES 5: PLANTES TOXIQUES 6: TIQUES 7: INDICE FEUX DE FORÊT 8: COMPOSTAGE 9: FEUX D’ARTIFICES

UN TÉMOIGNAGE QU’ON PARTAGE AVEC VOUS:

Aimer nos lacs ou ne pas les aimer : voilà la question!

Je crois que l’immense majorité (pour ne pas dire la totalité) des résidents et de nos villégiateurs et visiteurs partagent avec moi ce profond amour de notre milieu aquatique. Pas besoin d’un sondage pour s’en convaincre! Incidemment, l’un des indicateurs de la force de cet amour est à la fois trivial et incontestable : c’est la valeur des propriétés riveraines!

Il faut que « les bottines suivent les babines » comme le veut l’adage populaire. On ne peut affirmer son amour de l’eau et en même temps lui infliger les pires outrages.

Aimer son lac, c’est donc faire tout ce qui est possible pour empêcher ou au moins réduire l’écoulement des fertilisants vers les lacs (surtout) et les cours d’eau, en particulier le phosphore. Ces fertilisants, presque tous naturels, il suffit de les intercepter.

Aimer son lac, c’est donc respecter la végétation riveraine et, si nécessaire, la regénérer. C’est elle qui absorbera le phosphore avant et à la place de la végétation aquatique. Celle-ci, et en particulier des espèces indésirables (myriophylle à épis) ou même dangereuses (algues bleu-vert ou rouges) régressera ou disparaîtra faute de nourriture. Aimer son lac, c’est donc enlever le pied de sur l’accélérateur du temps et de le mettre gentiment sur le frein.


Aimer son lac, c’est d’abord respecter la réglementation en vigueur sur les rives et le littoral et surtout, changer notre culture à cet égard comme nous l’avons fait pour les eaux usées.
Aimez-vous vraiment votre lac ? Vos « bottines suivent-elles vraiment vos babines » ? Voilà la question.

André Beauchemin

ESPÈCES ENVAHISSANTES AQUATIQUES

Malheureusement, s’est confirmé, nous avons du myriophylle dans la section sud du lac Poisson Blanc et nous prendrons les mesures nécessaires afin de ralentir sa progression. Voici l’étude que nous avons payé à COBALI afin de constater l’état de la situation chez nous: Document à télécharger:

La belle nature de notre lac est un équilibre délicat de biodiversité que les humains n’ont pas encore compris. Que se passe-t-il lorsque cet équilibre est perturbé ou envahi par des espèces exotiques? Que pouvons-nous faire pour protéger notre lac contre les envahisseurs méchants? La prévention, collègues propriétaires, est la meilleure défense. Voici comment….

Qu’est-ce qu’une espèce envahissante?

Environnement Canada explique:

«Une espèce envahissante est une espèce provenant d’une autre partie du monde et qui cause d’importants dommages écologiques, économiques et environnementaux.»

Ces espèces exotiques:

  • Déplacent des espèces indigènes et rivalisent avec elles pour obtenir des ressources de nourritures;
  • Dégradent l’habitat;
  • Introduisent des maladies;
  • Se reproduisent avec des espèces indigènes pour former des hybrides.

Pensez au myriophylle à épis, aux algues bleu-vert toxiques, à la carpe asiatique, au panais sauvage et à l’agrile du frêne – ce n’est que la pointe de l’iceberg.

Une fois arrivés, il est extrêmement difficile de les éliminer.

Les dommages qu’ils font…

Certaines espèces envahissantes comme la myriophylle à épis peut remplir rapidement les fonds peu profonds de notre lac qui sont toujours submergés d’eau ou qui reste humide après la descente du niveau d’eau, ce qui en fait une mauvaise expérience pour la baignade, la pêche et la navigation de plaisance.

La jouissance de notre lac est réduite et aussi la valeur de notre propriété à long terme!

QUAND EST-IL DANS NOTRE BASSIN VERSANT?

Malheureusement, s’est confirmé, nous avons du myriophylle dans la section sud du lac Poisson Blanc et nous prendrons les mesures nécessaires afin de ralentir sa progression. Voici l’étude que nous avons payé à COBALI afin de constater l’état de la situation chez nous:

Document à télécharger:

Que pouvons-nous faire?

Autant que possible, il faut empêcher l’espèce ds s’installer! La plupart des espèces envahissantes arrivent par: les embarcations, les remorques de bateau, le bois de chauffage, les plantes achetées et les sols transplantés d’ailleurs, votre équipement de pêche et vos appâts, et même vos vêtements, graines et parties de plantes exotiques et insectes peuvent se rendre ici.

SAVEZ-VOUS comment les reconnaitre?

Téléchargez: cliquez ici

Voici quelques conseils pour prévenir la propagation des espèces envahissantes:

  • Restez à l’écart des endroits contaminés et délimité par des bouées jaunes;
  • Inspectez soigneusement toutes les embarcations, y compris les kayaks, les canots, les pagaies, les gilets de sauvetage, les jouets aquatiques et les remorques de bateau pour des parties de plantes – y compris les articles de vos invités;
  • Rincez toutes les remorques et bateaux (canots) avec de l’eau chaude (40 ° C) et séchez-les complètement avant de les mettre dans l’eau;
  • Ne pas jeter les appâts de poisson dans le lac;
  • Gardez le phosphore à un niveau bas dans le lac pour empêcher la croissance rapide des plantes; N’utiliser que des produits ménagers éco-certifiés, AUCUN engrais, ne pas déverser de cendres dans le lac et maintenir une bande riveraine de plantes indigènes;
  • Minimiser votre sillage qui aide certaines espèces à se propager.

Avez-vous remarqué ce panneau?

Si vous recevez de la visite,

demandez s’il.elle est allé.e se promener sur un autre plan d’eau et si oui a-t.il.elle lavé son bateau, kayak ou canoë!

Une photo du myriophylle à épis:

Cette plante était à l’origine vendue pour décorer nos aquariums.

IL NE FAUT PAS LE COUPER NI L’ARRACHER!

  • Il forme des tapis sous-marins denses qui ombragent et tuent d’autres plantes et encouragent les moustiques;
  • Pendant l’automne, les plantes mourantes réduisent l’oxygène et tuent les poissons et autres êtres vivants;
  • Les plantes obstruent les hélices, interfèrent avec la nage, couvrent toutes les zones peu profondes;
  • Les lacs à myriophylle ont des valeurs de propriété réduites.

Le myriophylle a été identifié en 2019 dans la baie Newton, Bowman et dans quelques autres baies du Poisson Blanc. La bonne nouvelle, aux lacs Newton et du Brochet il n’y en a pas.

Vous voulez reconnaître facilement la myriophylle à épis parmi les autres plantes aquatiques indigènes?

À télécharger: Guide_Myriophylle_FR

Autres documents à lire: svp cliquez sur le titre…

 myriophylle-a-epi(1)

pamphletmyriophylle_part1

Esp_ces envahissantes tableau

Programme de toiles de jute au lac Pémichangan: dossierlacPemichangan

Document en anglais à ce propos: Annex-B-The-Spread-of-Eurasian-Milfoil-Will-Cost-Cottagers-Billions-May-18-2018

QUE FAISONS-NOUS AFIN D’ÉRADIQUER CE PROBLÈME POUR NOS LACS?

Comme Association nous allons élaborer un plan en plusieurs phases afin de regrouper le plus de monde dans un but commun…

PHASE 1:

Étude sur la présence du myriophylle dans nos lacs. Cette étude a été réalisée en 2019 par l’organisme Cobali aux lacs du Brochet et du Poisson Blanc.

PHASE 2:

  • Installation d’affiches de sensibilisation, à des endroits stratégiques, dans la section sud du Poisson Blanc (voir plus bas);
  • Suite aux conclusions de l’Étude de Cobali nous avons créé un SOUS-COMITÉ DES BOUÉES JAUNES afin d’indiquer les endroits les plus problématiques.

PHASE 3:

  • Nous allons remettre d’autres bouées jaunes afin de mieux délimiter les zones d’infection ainsi que d’autres;
  • Inclure des bénévoles qui voudraient élaborer une stratégie à long terme afin de le contrôler et même de ralentir sa progression.

PHASE 4:

Présentation de la stratégie recommandée à l’AGA et décisions de l’Assemblée pour la suite.

MERCI aux municipalités de Bowman et Lac-Sainte-Marie qui nous ont aidé à financer nos nouvelles affiches de sensibilisation

Un souhait à long terme…

Contrôle des espèces aquatiques envahissantes par la mise sur pieds de stations de lavage de bateaux par bassins mais pour réussir cet exploit il faudrait une coordination entre les MRC et municipalités du bassin versant de la Lièvre.

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LA MOULE ZÉBRÉE

Un vrai fléau, qui est présente dans les rivières Outaouais et Gatineau!

Selon certains biologistes, ceci est la plus grande menace pour le réservoir du Poisson Blanc. Elle se colle aux entrées d’eau ou sur la machinerie.

LA CARPE ASIATIQUE:

Et son hybride la carpe du roseau est présentement bloqué dans sa migration par nos barrages hydro-électrique. Sauf que certains pêcheurs les utilisent comme appâts… à éviter!

LA SOLUTION SE TROUVE ICI: cliquez ici

L’avenir de nos lacs est entre vos mains.

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RÉCUPÉRATION:

 

ÉLECTROMÉNAGERS:

Hydro-Québec à un programme pour récupérer vos vieux appareils électroménagers fonctionnels, ils remboursent 60,00 $. vous pouvez les contacter au 1-877-493-7446.

L’Atelier du meuble usagé, viens récupérer vos vieux appareils électroménager sans frais, fonctionnels ou non. Contacter Benoit ou Christine au 819-281-9901.

RECYCLAGE DES ORDURES ET COMPOSTAGE

DANS LA MRC VALLÉE DE LA GATINEAU: Baie Newton, lac Newton et lac du Brochet

Les vêtements ne sont pas des matières recyclable.

Pour plus d’information sur le recyclage, nous vous incitons à consulter le lien suivant: CLIQUE ICI

Nous vous demandons de bien rincer vos matières recyclables avant de les mettre dans les bacs bleus prévus à cet effet.

Sortir les bacs pour 7h.

Dans les secteurs Bowman et Notre-Dame-de-Laus, veuillez vous informer auprès de la municipalité.

Des bacs de recyclages sont installés au petit stationnement de la descente de bateaux pour utilisation des non-résidents.

Consultez également ce vidéo: CLIQUEZ ICI

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MÉDUSES:

Méduses… dans notre lac? Non mais …

Concernant la présence de méduses dans certains cours d’eau de notre région: Méduses – 2016

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IDENTIFICATION DES ESPÈCES ENVAHISSANTES TERRESTRES:

Voici quelques conseils pour prévenir la propagation des espèces envahissantes terrestres:

  • Restez sur les sentiers et loin des zones connues pour avoir des plantes toxiques;
  • Inspectez, nettoyez et retirez soigneusement toutes les parties de plantes et de graines de vos vêtements, chaussures, animaux de compagnie, matériel de jardinage et même de votre véhicule, de vos pneus de VTT et de vélos;
  • Nettoyer en toute sécurité les équipements de jardin et de pelouse avant de les déplacer dans une autre zone;
  • Jeter les résidus de jardin correctement et NON dans les zones naturelles;
  • Éviter de perturber le sol, enlever les plantes ou amener les plantes dans les zones naturelles;
  • Ne transportez pas de bois coupé ou de bois de chauffage de zones à l’extérieur de la région;
  • Consulter les sites des municipalités pour lire les alertes.

Écrit par Tony Xu

Tous les points sur votre liste de vérification pour la randonnée sont cochés et vous avez consulté les cartes de la région que vous prévoyez explorer. Prêt à partir ? Presque. Si vous vous dirigez vers la forêt, vous allez trouver toutes sortes de plantes dont certaines espèces sont très belles, mais aussi très dangereuses.

Durant vos randonnées et vos sorties de camping, gardez l’œil sur ces 5 plantes que vous pourriez croiser sur votre chemin :

Herbe à puce

Poison ivy plant

L’herbe à puce est très répandue dans le sud de l’Ontario et du Québec, mais on peut la trouver dans chaque province du Canada, sauf Terre-Neuve. L’herbe à puce pousse comme une plante grimpante ou un arbuste le long des rivières, des lacs, des prairies, des clairières et des plages.

Les feuilles d’herbe à puce changent également de couleur au fil des saisons. Durant l’été, elles sont d’un vert brillant et se confondent facilement avec les autres plantes. La meilleure façon de ne pas entrer en contact avec l’herbe à la puce est de se méfier des plantes à trois feuilles.

Pourquoi l’éviter ? La sève de l’herbe à puce renferme de l’urushiol, un allergène qui cause de douloureuses éruptions cutanées.

Berce du Caucase

Giant hogweed plant

Dotée d’une tige robuste et de feuilles vert vif, elle se développe dans les fossés, les forêts clairsemées, le long des ruisseaux et dans d’autres endroits au sol humide.

Elle mesure généralement de 2 à 5 m de hauteur et présente de larges feuilles aux bords dentelés et des pétioles creux avec des taches rouge foncé, ainsi que des poils blancs grossiers. Elle produit de petites fleurs blanches formant d’un parapluie.

Pourquoi l’éviter ? La sève de la berce du Caucase contient des toxines qui sont activées par la lumière. Le contact avec la sève de cette plante, combiné à l’exposition à la lumière, cause de larges brûlures et des ampoules. Vous devez consulter un médecin si la sève a touché les yeux ou si les lésions sont importantes.

Voir comment le reconnaître et l’éradiquer. Cliquez sur ce lien: ICI

Distinguer la berce du Caucase et la berce laineuse, ou grande berce:

La berce laineuse, aussi appelée grande berce, ressemble beaucoup à la berce du Caucase. Cependant, la berce laineuse n’est pas envahissante. Elle ne pose pas de risque pour l’environnement.

La berce laineuse est une plante indigène du Québec, c’est-à-dire que la plante est originaire du Québec.La berce laineuse ne dépasse pas 3 mètres de hauteur.Chaque ombelle mesure de 15 à 20 cm de diamètre.Sa tige est entièrement recouverte de poils blancs, souples et d’aspect feutré.Certaines parties de la tige peuvent avoir une nuance de rouge. Les taches ne sont pas aussi colorées que pour la berce du Caucase.L’envers des feuilles a une texture feutrée, abondamment recouverte de poils blancs, souples et laineux.

L’ortie dioïque

Stinging nettle plant

Se trouve généralement dans les milieux humides comme les marais, les prairies, les pâturages et les fossés.

Elle atteint plus d’un mètre de hauteur et présente grappes de fleurs blanches et des feuilles dentées. Cette plante est dotée de poils urticants qui se cassent au moindre contact et pénètrent sous la peau comme des aiguilles hypodermiques creuses pour y déverser des toxines provoquant une brûlure désagréable.

Pourquoi l’éviter ?Le contact avec cette plante provoque des démangeaisons, de l’engourdissement et une enflure aboutissant à une douloureuse éruption cutanée.

Ménisperme du Canada

Canada moonseed berries

Elle peut atteindre jusqu’à 6 m, cette plante grimpante pousse dans les broussailles, près des ruisseaux et le long des falaises.

Le ménisperme du Canada présente des feuilles vertes dont chacune contient de trois à sept lobes et des baies violet foncé vénéneuses qui ressemblent à des raisins sauvages (les graines du ménisperme du Canada sont en forme de demi-lune, alors que celles des raisins sauvages sont rondes).

Pourquoi l’éviter ?  L’ingestion de baies peut provoquer des convulsions et peut entraîner la mort.

Carotte à Moreau

Water hemlock plant

L’une des plantes les plus toxiques ici, la carotte à Moreau pousse près des marais, des pâturages, des rivières et des ruisseaux dans la plupart des régions du pays.

Elle peut atteindre de 1 à 2 mètres de hauteur et présente une tige creuse avec un motif pourpre. La carotte à Moreau produit grappes de fleurs blanches formant un parapluie. On la confond parfois avec des racines comestibles comme le panais sauvage. Procurez-vous un guide permettant d’identifier les plantes pour savoir comment les différencier.

Pourquoi l’éviter ?  La carotte à Moreau est mortelle si ingérée. Elle contient de la cicutoxine, un produit chimique hautement toxique qui s’attaque au système nerveux central. Si vous voyez quelqu’un qui a consommé accidentellement cette plante, traitez la situation comme si la vie de cette personne était en danger et cherchez de l’aide médicale immédiatement, car la mort peut survenir en moins de 15 min.

Utilisez un guide pour identifier les plantes pour vous familiariser avec les espèces locales que vous croiserez durant vos aventures dans les milieux sauvages canadiens.

Crédits photo : John (Flickr), debs-eye (Flickr), John Neon, « Moonseed fruit 1 » by Nadiatalent est disponible sous licence CC BY-SA 4.0, Wendell Smith

Le Panais sauvage:

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Le panais sauvage ou panais vénéneux peut causer de graves brûlures.

On retrouve cette plante particulièrement présente en bordure des routes et en grande quantité. Il faut faire bien attention, car c’est sa sève qui est dangereuse.

(Crédit photo: TVA Nouvelles)

«Des lésions qui ressemblent à celles que l’herbe à puce et qui peuvent se provoquer au niveau de la peau. Ce sont des cloques et ça va entrainer des rougeurs aussi», explique Marie-France Larochelle, biologiste au Jardin botanique de Montréal

«Ça fait une grosse cloque bien gonflée. Je ne me suis pas trop fait attaqué, mais ma blonde quand elle y a touché, ç’a été une grosse réaction. La brûlure a dû durer une bonne semaine et ma blonde a encore des marques de brûlure même si c’était l’année passée», raconte Marc-André.

QUOI FAIRE SI VOUS EN VOYEZ SUR VOTRE PROPRIÉTÉ:

Plantes poussant de façon isolée ou recouvrant une petite surface de terrain  

  • Vous pouvez couper la racine des jeunes plantes avec une pelle ronde bien affutée. Commencez dès le début du printemps et répétez l’action toutes les 2 semaines, afin d’épuiser les plantes.
  • Répétez les coupes chaque année, pendant plusieurs années, afin d’éliminer totalement les plantes.
  • Utilisez un appareil qui tourne et qui mélange la terre, comme un rotoculteur, pour éliminer les petits plants en forte densité.
  • Vous pouvez recouvrir  le secteur avec une toile géotextile après avoir éliminé les plantes lorsque la colonie n’est pas trop importante et que le terrain ne présente pas trop de contraintes, afin de limiter les repousses. 

Plantes adultes ou recouvrant de grandes surfaces de terrain

  • Faites une coupe à environ 15 cm du sol.
  • Répétez au moins de 2 à 3 fois au cours du printemps.
  • Coupez la racine à une profondeur d’environ 20 cm sous la surface du sol. Utilisez une pelle ronde bien affutée.
  • Travaillez le sol, par exemple en le labourant à une profondeur d’environ 24 cm. Cela limitera la repousse des plantes.
  • Faites sécher les plants coupés.
  • Si les plantes portent des graines, évitez de les disperser.
  • Détruisez les ombelles en les plaçant dans des sacs en plastique robustes et parfaitement fermés. Laissez les sacs au soleil pendant au moins une semaine.
  • Ne compostez aucune partie de la plante.
  • Pour éviter que la berce du Caucase envahisse de nouveau votre terrain, vous pouvez planter de nouvelles plantes dans le secteur traité. Choisissez de préférence des plantes originaires de votre région qui poussent rapidement. Informez-vous auprès de votre centre jardin local.

Mesures chimiques

  • L’emploi d’herbicides ou de moyens de lutte chimique sont des solutions à considérer en dernier recours seulement.
  • Si vous envisagez d’utiliser des moyens de lutte chimique, faites appel à un expert ou à une entreprise spécialisée. Vous éviterez ainsi de nuire à votre santé ou à l’environnement.

Après la manipulation

  • Enlevez vos vêtements et retirez vos gants en les retournant à l’envers.
  • Évitez que les vêtements que vous avez portés pendant la manipulation touchent d’autres objets ou vêtements, pour ne pas les contaminer avec la sève.
  • Lavez vos vêtements à la machine avant de les porter à nouveau.
  • Lavez à l’eau et au savon les outils qui sont venus en contact avec la sève de la plante, comme le sécateur et la débroussailleuse.
  • Lavez-vous les mains et le visage avec de l’eau et du savon.

Autres précautions

Appelez Info-Santé 811 :

  • si vous croyez avoir été en contact avec la berce du Caucase;
  • si vous désirez plus d’information sur les mesures à prendre en cas de contact.

Communiquez avec votre municipalité ou avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques au 1 800 561-1616 :

  • pour obtenir des renseignements concernant les mesures de lutte ou d’élimination;
  • pour signaler la présence de la berce du Caucase.

Autres détails sur la Berce de Caucase: cliquez ici

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LES TIQUES:

Les tiques sont en expansion dans notre région.

5 conseils pour éviter les morsures de tiques

Depuis le printemps et le début des beaux jours, il est bien agréable de se promener en fôret. Problème : c’est le terrain de jeu favori des tiques entre mars et octobre. Alors, pour éviter d’être mordu et d’attraper, peut-être, la maladie de lyme, voici 5 bonnes habitudes à adopter lors d’une excursion.

Se promener en forêt seul ou en famille est un divertissement partagé par de nombreuses personnes. Pourtant, la maladie de lyme est en pleine progression. Pour éviter d’être mordu, suivez le guide !

Le choix des vêtements

Vous avez choisi votre destination, le pique-nique est prêt. En route ! Ne partez pas en fôret comme vous iriez à la plage. Pour éviter la maladie de Lyme – appelée aussi Borréliose de lyme -, autant éviter d’être mordu ! Les tiques résident en majorité sur les fougères, les herbes hautes et s’attaquent plus fréquemment aux membres inférieurs. Couvrez donc en priorité vos jambes. Un pantalon de couleur claire (afin de distinguer facilement les bestioles grimper), rentré dans les chaussettes, semble être un bon moyen pour empêcher la tique de pénétrer dans vos vêtements.  

Protégez les zones découvertes

Si vous n’avez pas de manches longues, ou qu’il fait vraiment trop chaud, ne laissez pas vos bras nus sans protection. Il existe des répulsifs contre les insectes à pulvériser sur la peau contenant notamment du DEET. Appliquez-vous en généreusement avant même de débuter votre randonnée. Vous êtes enceinte ? Vos enfants sont âgés de moins de trois ans ? Demandez conseils à votre pharmacien afin de choisir un produit adapté à chacun. 

Évitez les broussailles

Les enfants galopent dans les brousailles… Qu’ils sont mignons… Oui, mais. Attention, danger ! Les broussailles sont de vrais réservoirs à tiques. C’est là qu’elles attendent leur repas : les animaux à sang chaud (petits mammifères et plus gros : chevreuils, sangliers, biches ou cerfs) ou vous ! Marchez au milieu des sentiers. Et quand vient l’heure du pique-nique ou de la sieste, restez sur une zone dégagée et isolez vous du sol grâce à une couverture ou une nappe. 

Inspection après la promenade

Vous voilà de retour chez vous. Avant même de procéder à une inspection minutieuse, l’idéal est de prendre une douche et de changer de vêtements – ceux-ci peuvent faire un tour au sèche-linge à haute température pour tuer d’éventuelles tiques -. La douche permettra peut-être de faire tomber naturellement une ou plusieurs tiques. Après cette première étape, regardez consciencieusement tout votre corps (vous pouvez vous aider d’un mirroir) et spécialement les aisselles, les paupières, les oreilles, l’arrière des genoux, l’aine, le plis des coudes, le cou, le cuir chevelu. Soyez également très rigoureux avec vos enfants. 

Comment retirer une tique

Vous avez une tique ? Pas de panique. La bactérie transmettant la maladie de Lyme (borellia) mettrait entre douze ou vingt-quatre heures pour contaminer l’organisme de l’homme. Vous avez donc le temps de retirez la tique grâce à un tire-tique ou une pince à tique que vous trouverez en pharmacie. Désinfectez la plaie avec un antiseptique sans alcool après avoir enlevé la bestiole et assurez-vous de ne pas avoir laissé la tête sous la peau. Oubliez l’huile, l’éther ou autre. Certains produits peuvent provoquer un stress chez la tique et la faire régurgiter dans votre corps… Cela accélèrerait la contamination si jamais la tique était porteuse de la bactérie. Observez la trace de la piqûre pendant trente jours. Si une trace rouge circulaire se forme peu à peu et s’étend, consultez votre médecin. Un traitement à base d’antibiotiques pris rapidement peut stopper rapidement l’évolution de la maladie.

Maylis Choné

Autres renseignements pour les reconnaître ou encore les enlever… allez consulter ce site: http://etick.ca/

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COMMENT INTERPRÉTER LE BARÈME DE FEU DE FORÊTS:

Le baromètre se trouve à droite de la page que vous lisez présentement.

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COMPOSTAGE:

Le ramassage du compostage (bac brun) est en vigueur dans la MRC Vallée de la Gatineau.

svp cliquez sur: Dépliant COMPOST-bilingual

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FEUX D’ARTIFICE:

Pour des renseignements cliquez sur: La Gatineau feux-d-artifice-une-pollution-de-plus